Sur le premier trimestre de cette année, Amazon a encore augmenté son chiffre d’affaires à 22,72 Mds de dollars, soit une augmentation de 15% sur un an. Si la situation des e-commerçants n’est pas homogène d’un marché à un autre, on ne peut que constater sa croissance exponentielle : les ventes sur internet étaient de $1.000 Mds en 2012, $1.500 Mds prévues cette année, plus de $2.000 Mds en 2016, $2.350 Mds en 2017, selon eMarketer.
Le secteur de l’optique pèse encore des cacahuètes, particulièrement en France où les opticiens tentent de dresser une ligne Maginot pour empêcher son développement. Les enseignes y vont sur le bout des cils de peur de froisser leurs affiliés et vassaux, ne sachant absolument pas comment aborder une révolution qui les dépasse, ne sachant absolument pas prendre en compte les clients finaux, obnubilés par la préservation de leurs acquis… qui s’effritent !
Il est aberrant aujourd’hui de constater qu’ils continuent à vouloir ouvrir des magasins alors que leur nombre est trop important. Alors que l’avenir du commerce passe par le multicanal et surtout par une stratégie Push et non plus une stratégie Pull : il faut aller à la rencontre du client, être là où il est, là où il passe, car ce client est mobile. Lorsque j’entends encore des patrons d’enseignes continuer à ne pas croire aux ventes de lunettes sur internet, s’est méconnaître les habitudes et les usages des consommateurs : les plus grands amateurs de e-shopping ne sont-ils pas les jeunes et les séniors ?! Selon le CREDOC, les séniors dépensent en moyenne 1.644 € par an sur la toile…
Pourquoi continuer à ouvrir des magasins dans les mêmes zones de chalandise ? Pourquoi ne pas s’intéresser à d’autres zones plus pertinentes pour les clients ?... Il faut réinventer les formats de magasins, plus petits, plus réactifs dans des gares par exemple, dont le commerce évolue très vite et très bien ; sur les plages, avec des boutiques éphémères, etc. Sans ignorer internet qui prendra des parts de marché significatives. Le magasin d’optique n’est pas mort, il est juste inadapté aux enjeux du commerce de demain.
In the first quarter of this year, Amazon has further increased its turnover to 22.72 billion US dollars, an increase of 15% year on year. If the situation of e-retailers is not uniform from one market to another, we can only observe its exponential growth: Internet sales were $ 1,000 billion in 2012, $ 1,500 billion planned for this year, over $ 2,000 billion in 2016, $ 2,350 billion in 2017, according to eMarketer.
In France, the optical industry still weighs very little because opticians are trying to make a Maginot line to prevent its development. Signboards go there without believing offending their affiliates and vassals, absolutely not knowing how to approach a revolution that exceeds, absolutely knowing not to take into account the end-customers, obsessed with preserving their gains ... disappear!
It is absurd today to find that they still want to open stores when their number is too important. While the future of trade through multichannel and especially by a push strategy rather than a pull strategy : we must go to meet the client, to be where he is, where he goes, because the customer is mobile. When I hear leaders continue to not believe the spectacle sales on the Internet, has ignored the habits and consumer uses: e-shopping greatest amateur Are not young people and senior citizens? ! According to CREDOC, seniors spend an average of € 1,644 per year on the internet ...
Why continue to open stores in the same catchment areas? Why not focus on other areas most relevant to customers ... We must reinvent store formats, smaller, more reactive at stations for example, whose trade is changing very quickly and very well; on beaches, with ephemeral shops, etc. Without ignoring the internet that will take significant market share. The optical shop is not dead, it is just inadequate to the challenges of trading tomorrow.