Des lunetiers et des opticiens s’intéressent de près aux nouvelles technologies et notamment à l’impression 3D qui, aujourd’hui et davantage demain, va bouleverser le secteur de l’optique en répondant aux enjeux de la personnalisation, de la production à la demande. Les acteurs commencent à se bousculer sur ce qui est encore une niche. Les allemands Morgenrot Eyewear et Mikita, la start-up hollandaise Boulton Eyewear, l’opticien français Lissac (groupe Optic 2000), le néerlandais Roger Bacon Eyewear (Made4Eyee BV), le designer belge Patrick Hoet qui, en collaboration avec la société Melotte, a mis sur le marché les premières montures de lunettes en titanium imprimées en 3D… En janvier 2016, Aoyama Optical France a annoncé à son tour la création d’une collection de lunettes imprimées baptisée We DDD. En février 2016, la marque germanique Ici !Berlin se lancera dans l’aventure et va commercialiser ses montures « I see exoskelton », des lunettes « exosquelette » imprimées en 3D pour la face avec des branches en métal inoxydable tenues par une nouvelle charnière en plotic.
Cette excitation autour de l’impression 3D va-t-elle rester un gadget ou une « bulle » industrielle qui finira dans le tiroir des seuls geeks ?
Les technologies évoluent à la vitesse Mach 2, la palette des matériaux possibles grandit chaque jour (plastiques, métaux, bois…) et tous les secteurs industriels s’impliquent dans l’expérimentation, le prototypage ou la production à grande échelle. Pour l’optique-lunetterie, la micro-fabrication de proximité assurée par les marques ou les opticiens est l’unique façon de garantir un sur-mesure absolu pour les montures et verres (chaque visage, chaque œil sont uniques) et quand le lieu de fabrication se rapproche du point de vente, des économies s’annoncent en terme de transport, de gestion des stocks, d’invendus… Avec pour résultat, des porteurs de lunettes satisfaits de chausser des lunettes vraiment faites pour eux et à un prix contenu. Aujourd’hui, les montures imprimées sont vendues en moyenne entre 180 et 350 €, selon le modèle et le matériau, demain ce prix pourrait/devrait baisser. Qui a dit que les lunettes étaient chères ?
Glasses manufacturers and opticians are very interested in new technologies and especially 3D printing, which today and more tomorrow, will change the optics sector in meeting the challenges of customization, production on demand. The actors begin to shake up what is still a niche. German Morgenrot Eyewear and Mikita, the Dutch start-up Eyewear Boulton, the French optician Lissac (Optic 2000 group), the Dutch Roger Bacon Eyewear (Made4Eyee BV), the Belgian designer Patrick Hoet who, in collaboration with the Melotte company has brought to market the first spectacle frames in titanium 3D printed ... in January 2016, announced Aoyama Optical France in turn create printed glasses called We DDD. In February 2016, the German brand Ici! Berlin embarks on the adventure and will market its frames « I see exoskelto » printed in 3D to face with stainless metal temples run by a new hinge plotic.
The excitement around 3D printing she will remain a gadget or a « bubble » that will end up in the Industrial drawer only geeks ?
Technologies are evolving at the speed Mach 2, the range of possible materials is growing every day (plastics, metal, wood ...) and all industries are involved in experimentation, prototyping or production. For optical appliances, micro-manufacturing ensured by brands or optician is the only way to guarantee absolute tailored for frames and lenses (each face, each eye is unique) and when the place manufacturing approaches the point of sale, savings ahead in terms of transportation, inventory management, unsold ... With the result, satisfied eyeglass wearers of glasses shoes really do for them and content prices . Today, printed frames are sold on average between 180 and € 350, depending on the model and material, tomorrow prices could / should decrease. Who said the glasses were expensive ?
Pictures : © Ici ! Berlin 2015