Si vous êtes allez chez l’opticien ces derniers jours, peut-être, avez-vous été confronté au grand bazar de l’application de la nouvelle loi 100% Santé dont la mise en route semble bien laborieuse. Toutes les parties prenantes ont promis une amélioration pour répondre à ce nouveau contexte réglementaire qui ne facilite pas le travail de l’opticien et embrouille le client une fois de plus. Il faut reconnaître que les législateurs se moquent comme d’une guigne du volet application, ce qui compte est de faire passer leurs lois et décrets, à tout prix. Et souvent le diable est dans les détails.
Ainsi en est-il avec ces fameux « panier A » (marché contraint) et « panier B » (marché libre) dont les offres peuvent se mélanger : vous pouvez acheter des verres dans le premier et une monture dans le second. Et vice versa. Pour confirmer cette possibilité et convaincre les Français non équipés d’aller chez l’opticien, l’ex-ministre de la santé Agnès Buzyn, parachutée aux municipales, avait même déclaré que « l’offre 100 % santé est une offre de très grande qualité équivalente à celle hors 100 % santé, avec des verres traités antireflets, anti-rayures… » Ce qui ne laisse pas de surprendre les professionnels irrités par cette confusion des genres qui ajoute du flou à une loi pas très claire. Ce qui sous-entend qu’une paire de lunettes pas chères équivaut à une paire de lunettes chères ! On voit bien la démago élastique de l’ex-ministre qui aurait bien besoin de s’équiper pour éclairer son indistinction à trier des lentilles et des haricots.
Si l’aspect financier est important pour la plupart des clients, il ne faut pas négliger qu’une paire de lunettes est plus qu’un équipement optique, elle est aussi et surtout le reflet d’un style, d’une personnalité, un accessoire embellisseur qui marche dans les pas d’une nouvelle approche de la consommation plus transgressive : le conformisme d’hier très cadré, laisse place à une émancipation individuelle où chacun affiche une distance avec les convenances. Il est aussi une injonction sociale à montrer qu’on est dans l’air du temps. On peut comprendre que ce n’est pas la priorité de la sécurité sociale, comptable des deniers publics gaspillés sans relâche par le politique, il ne faudrait pourtant pas mettre de côté cet aspect esthétique qui agit comme un placebo : être beau/belle avec ses lunettes, c’est être bien dans sa vue.
Pour voir des belles lunettes, c’est par ici : MO Fashion Eyewear 94