Nous avons été sauvés (en partie) par les technologies virtuelles qui nous ont permis de ne pas rester dans le noir et de sauver les meubles, maintenant place au réel ! Le secteur de l’événementiel sort — lentement — du coma économique grâce au retour des salons et autres meetings. Les versions numériques de ces événements créent une forme de lien et de prise de contact, mais rien ne remplace la dimension structurante des échanges dans un lieu clos dans un temps précis pour tisser des relations, se laisser surprendre par un produit, une marque, un concept…
Au-delà de l’exposition, un salon est un espace de déambulation où notre aptitude à faire par hasard une découverte inattendue et à en saisir l'utilité (ça s’appelle la sérendipité) est unique. Le numérique autorise cette sérendipité, l’émotion en moins !
Les grands rendez-vous professionnels demeureront pertinents à condition de ne pas viser le gigantisme et l’hégémonie, de développer une plateforme numérique, d’être un apport de contenus utiles, d’assurer un accompagnement des acteurs d’une filière, de se renouveler, et de ne pas oublier qu’un organisateur d’événements, au service d’entreprises et de visiteurs encore plus exigeants et volatiles, doit rester dans les coulisses et qu’il sera toujours le dernier à éteindre la lumière pour ne pas nous laisser dans le noir…
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