D'après une étude YouGov pour d'Emova Group, qui rassemble les enseignes Monceau Fleurs, Au nom de la rose, Happy et Cœur de Fleurs, plus de 70 % des moins de 35 ans comptent fêter la Saint-Valentin cette année, 43 % considèrent que c'est le moment idéal pour déclarer sa flamme à son partenaire et 34% vont offrir un bouquet de fleurs. Sans jouer les trouble-fêtes écolos et les pisse-froids moralistes, derrière leurs pétales colorés et odorants, les fleurs ne sont pas très engageantes quant à la logique environnementale : sur le plus grand marché floral au monde à Aalsmeer aux Pays-Bas, 12 milliards de fleurs transitent chaque année, produites notamment en Afrique avec force engrais et pesticides. Les fleurs échappant au contrôle sanitaire, elles recéleraient des traces de nombreux produits chimiques, les humer ne sont sans doute pas un péril, leur parfum pourrait même déboucher les sinus et faire planer, mais elles n’offrent pas le profil écolo requis aujourd’hui… Les allergiques à la chimie n’ont plus qu’une chose à offrir : des lunettes, au moins, elles sont garanties sans pesticides !
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