Depuis 2009, des scientifiques planchent sur une nouvelle période géologique liée au rôle prédominant des activités humaines dans les changements environnementaux et climatiques majeurs qui ont eu lieu au cours des derniers siècles et qui se poursuivent aujourd'hui. Ce groupe de travail sur l’anthropocène (Anthropocene Working Group ou AWG) a trouvé un lieu de référence pour proposer une définition géologique de cette nouvelle période. C’est le lac Crawford, près de Toronto au Canada, qui a été privilégié : « Les sédiments stratifiés au fond de cette petite étendue d'eau d'un kilomètre carré, chargés de microplastiques, de cendres de combustion du pétrole et du charbon, et de retombées des explosions de bombes nucléaires, constituent la meilleure preuve qu'un nouveau chapitre géologique de l'histoire de la Terre s'est ouvert », ont déclaré les membres du AWG.
Ce chapitre géologique aurait débuté à la fin du XVIIIe siècle avec la naissance de la machine à vapeur qui va lancer la révolution industrielle et l’avènement de la mobilité planétaire avec l’invention des trains, des bateaux, des avions…
Les grandes transhumances estivales relancent la polémique sur ces déplacements souvent peu vertueux sur le plan environnemental notamment avec l’usage de l’avion qui subit un aéro-bashing en règle. Certains écolos répressifs proposent de limiter le nombre de vols aériens par individu qui se verrait attribuer un quota de déplacements aériens pour sa toute vie, soit 4 ou 5 vols ! C’est peu, trop peu… Les amateurs d’escapades au long cours auront intérêt de bien choisir leurs destinations.
The Shift Project, un think tank dédié à la transition carbone a publié une étude plus constructive pour continuer à voyager en avion dans un monde contraint : « Le transport aérien fait partie de notre modernité, il nous a fait rêver, grandir, nous ouvrir aux autres. Pour que ce rêve demeure vivant face aux menaces du changement climatique, il est primordial de sortir du manichéisme et de partager une analyse lucide de la situation. L’ambition de ce travail est d’avoir jeté les bases d’une telle analyse et, au-delà, invité à une réflexion démocratique approfondie sur la place de l’aérien dans un monde bas-carbone. » Bref, voler en pleine conscience sans se briser les ailes à la désespérance écologique des climato-dépressifs…
Dans l’édition estivale de MO FASHION EYEWEAR n°128, on fait vos valises pour un embarquement immédiat… : https://urlz.fr/mITT
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