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L’écologie ne doit pas être livrée aux agressions des activistes de la décroissance mais être intégrée à l’économie dans une circularité de bon sens. L’écologie circulaire est la seule qui vaille pour rendre recyclable à l’infini tout ce que l’on produit. C’est possible en laissant le génie humain inventer des nouvelles voies d’exploitation de la nature sans la dénaturer et en développant des méthodes de production qui ne remplissent pas les poubelles de déchets dommageables pour le vivant. Sacraliser cette nature et condamner l’humain à la flagellation sont un acte imbécile. Les hommes et les femmes qui vivent sur notre planète ont toujours su s’adapter aux changements et aux évolutions pour progresser, or le progrès est aujourd’hui vilipendé par des trompeurs de l’histoire, des gauchistes qui, après avoir trompé le monde avec les boniments du communisme, trompe le monde avec les contrevérités de la décroissance. Cette clique rouge ripolinée en vert passe d’un anticapitalisme à l’autre.
Cette lucide introduction appelle une citation de l’inénarrable Pierre Dac, humoriste philosophe dont l’intelligence des mots a toujours fait mouche : « Pour voir loin, il faut y regarder de près. » Et il suffit de poser les yeux sur tel ou tel secteur industriel pour découvrir que la responsabilité de nombreuses entreprises est engagée pour faire progresser la production vers une écologie réaliste à l’encontre d’une écologie punitive qui détruit davantage qu’elle ne préserve, qui détruit l’espoir d’un mieux-vivre. Dans son dernier livre, La civilisation de la peur (XO Éditions), l’économiste Nicolas Bouzou invite à combattre les marchands de peur, politicrates opportunistes qui polluent les médias et embourbent les esprits : « La responsabilité repose avant tout sur ceux qui s’expriment au sein de l’espace public. Et j’insiste également sur l’action : il faut agir en adulte et ne plus transmettre des peurs enfantines à des adultes qui n’agissent pas comme tels. » Le projet politique de la gauche a toujours été le dressage de l’homme pour l’empêcher de grandir.
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